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  • Ce sujet contient 8 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Sandy, le il y a 3 jours et 1 heure.
9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
  • Auteur
    Messages
  • #1479 Répondre
    Matougui
    Invité

    Bonsoir je suis marié depuis 25 ans et je vis dans la peur mon mari a des excès de colère incontrôlable des insultes au quotidien il peut tout casser me jeter des objets des claques occasionnellement des bousculades des menaces ce n est jamais de sa faute tout le monde est contre lui il n admet jamais ces erreurs vous me direz pourquoi rester la peur tout simplement les coups ne sont pas assez violent pour les faire constater
    J ai un enfant handicapé avec moi et j ai peur des droits de garde alterné ou de visite qu il pourrait obtenir.
    Moralement c est très dur

    #1482 Répondre
    admin5143
    Maître des clés

    Bonjour Matougui,

    Nous te remercions pour ton message, c’est un acte qui demande du courage et nous espérons pouvoir t’apporter quelques éléments d’aide avec notre réponse. D’ailleurs, n’hésite pas à prendre connaissance des autres conversations sur ce forum, car tu n’es pas seule dans cette situation et les réponses apportées pourront peut-être t’inspirer.

    A la lecture de ton message, nous identifions l’exercice de violences psychologiques et physiques de la part de ton mari. Evidemment cela est effrayant à vivre quotidiennement ! Instaurer un climat de peur fait partie de la stratégie des auteurs de violences conjugales, de même que l’isolement ou le dénigrement. Parfois il arrive que l’auteur t’amène à penser que l’on te retirera la garde de ton enfant, car tu n’es pas assez compétente en tant que mère. Tout pour te faire perdre confiance en toi. Or, cela n’est pas représentatif de ta parentalité.

    Nous écrire est la preuve de ton pouvoir d’agir, bravo !

    Sache qu’il est possible de porter plainte pour violences psychologiques ; les violences physiques n’ont pas toujours besoin d’être caractérisées, même si cela simplifiera ta démarche. Il existe différents types de preuves recevables : les enregistrements audios (il ne faut pas hésiter à verbaliser ce qu’il se passe sur le moment), les textos, les attestations de professionnel.les.

    Si tu souhaites porter plainte, alors demande un gendarme VIF (violences intrafamiliales) ou CELVIC, car iels sont formé.es à la prise en charge des plaintes pour violences conjugales. Iels pourront effectivement t’accompagner spécifiquement à la constatation de violences psychologiques et pourront éventuellement t’aider à monter un dossier pour une ordonnance de protection.

    L’ordonnance de protection permet notamment d’accélérer le positionnement du juge concernant la garde temporaire des enfants. N’hésite pas à t’accompagner de professionnel.les du droit, pour être certaine d’éviter la garde alternée.

    Concernant les droits de visites, de plus en plus de dispositifs existent en cas de violences conjugales, qui permettent de protéger les femmes et les enfants, comme les espaces de rencontre protégés ou les mesures d’accompagnement protégé. Ces dispositifs peuvent être saisis de manière conventionnelle ou bien ordonnés par le Juge aux Affaires Familiales.

    Si tu le souhaites, il existe des Associations spécialisées, qui pourront t’accompagner dans ta situation spécifique. Tu peux nous écrire via le formulaire de contact (sur notre page d’accueil), pour que nous identifions avec toi ces Associations proches de ton domicile.

    Il existe aussi des associations généralistes, vers lesquelles tu peux te tourner comme le CIDFF ou France Victime. Ainsi qu’un numéro de permanence pour les femmes victimes de violences conjugales, que tu peux contacter à tout moment : le 3919.

    Avec Psy’Script nous pouvons aussi te proposer un accompagnement psychologique à distance, si tu sens que c’est ce sont tu as besoin ? Pour cela, il te faut créer un compte personnel sur notre site internet et cela te donnera accès à notre messagerie sécurisée.

    Dans tous les cas, nous te soutenons dans tes choix et nous espérons que cette réponse pourra t’apporter un peu de soutien !
    Alexia de Psy’Script

    #1483 Répondre
    Matougui
    Invité

    Merci de m avoir répondu aussi rapidement mais ne nous voilons pas la face c est très compliqué il y quelques années j ai voulu déposer une plainte une main courante n importe quoi qui serai devenu officiel et bien le gendarme n à même pas pris mon nom il m à dit que ce n était que des paroles que peu de personnes passe à l acte mais de surtout pas hésiter à les appeler si il y avait urgence.
    Résultat je suis ressorti de la gendarmerie encore plus dépité quand y entrant.
    Je travaille avec mon mari je suis toujours avec il ne m envoie jamais de texte pendant ses crises il est très rare qu il me téléphone je n’ai aucune preuves de ces violences psychologique alors comment le prouver?

    #1489 Répondre
    Venise Psy’Script
    Maître des clés

    Bonjour Matougui,
    Je comprends ta frustration… Ce n’est pas normal qu’un gendarme ne prenne pas ta plainte, c’est ton droit le plus fondamental ! Malheureusement c’est vrai, ça arrive régulièrement.
    Parfois, se faire recevoir comme ça dans un commissariat, ça donne l’impression que la situation est sans issue, ou bien ça vient donner un sentiment que ce qu’on vit n’est pas « assez grave » pour avoir droit à une protection. C’est très dommageable car OUI, tu as le droit d’être protégée de violences psychologiques. Celles-ci font parfois plus de dégâts que les violences physiques et notamment parce qu’on a tendance à les minimiser et donc on en sort plus difficilement.
    Beaucoup de femmes peuvent le dire « le jour où il me touche, là ce sera le point de non retour », comme si les humiliations, les menaces, les dénigrements n’étaient pas suffisants pour mettre un stop définitif à une relation qui les rend malheureuses. Sauf que beaucoup d’auteurs de violences psychologiques la connaissent cette limite et se garderont bien de la franchir… Du coup les violences psychologiques perdurent, s’aggravent avec tout son lot de perte de confiance en soi, d’isolement, d’anxiété, de depression, sans que jamais l’auteur ne porte le coup qui, finalement, « autoriserait » la femme à se sentir légitime de le quitter, de partir sans se retourner.
    Du coup, se faire recevoir comme tu l’as été dans un commissariat/gendarmerie, c’est grave parce que ça vient encore plus donner l’impression que ce n’est pas suffisant les violences psychologiques.
    Ton expérience, beaucoup d’autres femmes la font car la réalité c’est effectivement que les violences conjugales sont encore souvent mal reçues en gendarmerie/commissariat. Mais attention ! Ce n’est pas parce que ce que tu vis n’est pas grave et ne peut pas faire l’objet d’une plainte, mais plutôt parce qu’ils sont encore nombreux à ne pas être correctement formés. Il en suffit d’un.e correctement formé.e pour que ta plainte puisse être reçue comme elle le devrait.
    C’est pourquoi nous te conseillons de demander à être entendue par un.e gendarme VIF ou CELVIC. Iels sont formé.e.s aux questions de violences intrafamiliales et de violences conjugales.
    Toutefois, quand bien même ta plainte serait enfin reçue, c’est aussi possible qu’elle n’aboutisse pas à une condamnation et enfin, ça ne suffit pas toujours à ce que les violences s’arrêtent.
    Porter plainte est ton droit le plus fondamental mais ne mise pas uniquement dessus pour trouver la porte de sortie.

    Souvent, quand on vit des violences psychologiques répétées, on a l’impression qu’on ne s’en sortira jamais. C’est l’emprise psychologique qui donne ce sentiment, qu’on est pieds et poings liés. Et il arrive qu’on attende que l’appareil judiciaire vienne nous sortir de cette situation dans laquelle on est très mal mais pour laquelle on ne voit pas d’issue. Sauf que l’appareil judiciaire n’est pas toujours un allié à la hauteur, il est parfois dysfonctionnel, et parfois très lent, et souvent insuffisant…

    Est ce qu’il t’arrive de ressentir cela ? Est ce que tu as des personnes avec qui en parler ? Des proches qui te croient et te soutiennent ?

    #1490 Répondre
    Sandy
    Invité

    Merci de votre réponse rapide en effet depuis peu j ai réussi à me confier à une amie et des membres de la famille mais je n’ai pas encore pu leur confier toutes les sévices que je subit depuis des années cependant depuis 25 ans j ai réussi à me confier je pense qu il faut du temps pour accepter de s avouer que l on a essayer de sauver un mariage une vie de famille mais c est une cause perdu il faut aussi prendre conscience que l on va devoir abandonné son habitat ses habitudes sa vie quoi et ça c est très due aussi .Le processus est en route il ne faut rien lâcher mais chaque jour qui passe ou je décide de ne pas lui pardonner ,de ne pas le prendre en pitié c était un enfant battu est une victoire

    #1498 Répondre
    Venise Psy’Script
    Maître des clés

    Bonjour Sandy,
    Bravo pour le chemin que vous entamez. C’est effectivement une nouvelle vie qu’il faut choisir, et c’est parfois très difficile de s’en sentir capable.
    Il faut vous choisir d’abord, trouver cette conviction intérieure que votre unique vie a de la valeur et qu’il faut en prendre soin.
    Et vous avez raison, cela passe par renoncer à « sauver l’oiseau blessé ». Votre mari est sûrement un être blessé par la vie, mais vous n’avez aucun moyen de le soigner. La seule personne qui peut le soigner, c’est lui-même, avec l’aide de professionnel.le.s de santé qu’il aura sollicité car il aura pris conscience qu’il a une aile cassé et qu’il ne peut pas voler. Tous les bandages que vous ferez ne serviront à rien, voire retarderont le fait qu’il prenne pleinement conscience qu’il souffre, qu’il ne peut pas voler et qu’il faut qu’il se prenne en main pour guérir un jour.
    Et rien ne justifie que vous fassiez les frais de ses douleurs/difficultés en attendant qu’il se décide à se soigner. Il doit prendre soin de lui en arrêtant de se cacher derrière vous pour ne pas affronter ses vieux démons ; vous devez prendre soin de vous en arrêtant de soigner les autres plutôt que vous-même.
    Et merci de partager avec nous vos doutes, je suis sûre qu’il résonne déjà dans la tête de beaucoup d’autres. Vous n’êtes pas seule.

    #1522 Répondre
    Sandy
    Invité

    Merci pour vos réponses mes larmes ont coulées en lisant votre réponses c est tellement la vérité toujours prendre sur soi l excuser ,s avouer coupable tout en sachant ne pas l être de se dire demain ça ira mieux toujours lui dire oui et ne pas le contrarié mais rien ni fait les colère les insultes les menaces et les coups sont toujours au rdv tout en essayant de vous persuader que le problème ne vient pas de lui mais de vous.
    Mais cette emprise et cette peur qu il a instaurer sur moi même et tellement dur à briser il y eu des périodes d accalmies qui m ont fait croire que le bonheur était possible mais dernièrement ça c est empiré .
    En fait on espère tellement la paix que lorsque que la crise est passée on a enfin le répit dont on a besoin et l on a plus la force de partir mais lorsqu’on n à plus de répit on se dit que la il faut vraiment partir c est un enfer au quotidien

    #1533 Répondre
    Venise Psy’Script
    Maître des clés

    Bonjour Sandy,
    ce que vous décrivez est caractéristique des violences conjugales. Ce phénomène a été étudié pour comprendre pourquoi il est si difficile pour les femmes de partir d’une relation violente. Ce que vous relatez, ces moments d’accalmie où l’on veut croire qu’un nouveau départ est possible, ce sont les phases de « lune de miel ». Il faut s’en méfier particulièrement car ce sont ces phases qui font que vous restez et que vous acceptez des situations que vous n’accepteriez jamais autrement, jamais de personne d’autre. La violence fonctionne en cycle : Ca commence avec la phase de tension. C’est le moment où vous sentez qu’il est de mauvais poil, où vous faites attention à tout ce que vous dites et faites pour éviter de l’énerver, pour éviter le moment fatidique qui pourtant arrive presque toujours : la crise ! C’est la deuxième phase du cycle, c’est pendant cette phase que la violence explose, quelle que soit la forme qu’elle prend (verbale, psychologique, physique, sexuelle…). S’il n’y avait que ces deux phases dans le cycle, cela ferait très longtemps que vous seriez partie, comme beaucoup d’autre. Mais il y a la phase 3, celle du retournement des responsabilités. C’est le moment où il vous dit que c’est de votre faute s’il a été violent, que vous l’avez cherché, que vous l’avez « poussé à bout », qu’il n’a jamais été comme ça avec personne d’autre avant vous etc. Cette phase est traître parce que vous finissez par y croire, par vous demandez si vous auriez pu faire quelque-chose qui aurait pu faire en sorte d’éviter la crise.
    Et enfin, le cycle se finit avec la lune de miel : désolé je ne recommencerai plus, je suis un idiot, je ne mérite pas d’avoir une femme comme toi, tu es l’amour de ma vie, je t’aime tellement etc. etc.
    Et comme c’est un cycle, et bien rapidement on retombe dans la phase de tension, puis la crise, le retournement des responsabilités etc. etc.

    Sauf que s’ajoute à ce cycle ce qu’on appelle « l’escalade de la violence » : à chaque cycle, la phase de crise est plus intense, plus violente, plus grave et générant plus de conséquences négatives sur vous, vos proches, votre estime de vous-même, et vos enfants si vous en avez.

    De quoi auriez-vous besoin pour vous sentir la force de partir ? Avez-vous des proches ou des personnes qui vous soutiennent ?
    Car oui, le départ est souvent très difficile parce qu’il génère de nouvelles crises, souvent très intenses. Il faut beaucoup de force et de courage pour réussir à partir, et c’est pour ça qu’il faut que vous ayez un soutien adapté !
    Courage à vous, vous avez fait le plus important : vous rendre compte que ce que vous vivez est de la violence et que vous ne voulez plus de cela dans votre vie.

    #1534 Répondre
    Sandy
    Invité

    Bonsoir je suis parti il a 7 ans mon fils aîné avait 20 ans et ne supportait plus les insultes de se faire rabaissait et les crises mais il ne voyait pas la moitié de ce qui se passait réellement. On a du monter un plan d évasion comme dans les films on s est enfui je croyais pouvoir me reconstruire mais je trembler toujours à l idée de le voir arriver à n importe quel moment je ne savait pas ce qu il faisait j avais peur pour mon fils .De son côté il a vu un médecin pris un traitement j ai voulu y croire je suis revenu mais sans mon aîné je me suis dit qu au pire j avais sauvé mon fils aîné. il devait se faire suivre par psychologue en hôpital de jour au 1er prérdv pour evaluer la personne lui a dit que effectivement il fallait un suivi un rdv 2 mois plus tard qu il on reporter presque 2 mois plus tard pour encore être annulé et après il ne voulait plus y allé mais la tranquillité n à duré que 9 mois et ça a recommencer il me reste un enfant handicapés avec moi et il me dit toujours que si je pars il ne me laisserai pas mon fils .il me fait aussi des menaces sur mon fils aîné mais tout est verbal il ne sait quasiment ni lire ni écrire je n ai aucune preuve beaucoup de nos connaissances le craignent à cause de son caractère nous n avons plu d amis proches ils on tous finit par fuir

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